Puis je vis un ange me parler
Pauvreté - pour cloisonner l'hiver -
En pointant des règles et des lois
De pourpre il fit languir les collines
Il refusa la douleur aux vents
Jugeant mes dépositions communes
Je lui montrai à chaque fenêtre
Son unique image calcinée
Il restait à lui offrir mon cri
Alors - l'ange indolent me brûla
À Sa Nuit que j'avais dédaignée
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Tu m'as suivi et poursuivi
Immortel de Ta propre nuit
Dieu de mes angoisses de pierre
Errant parmi nos aubes naines
Dure est Ta loi ombre pour ombre Aux fêtes des vents Tes soldats
Tirent des mines de la foi
Joie et mort qui vont dos à dos
Déroule en moi Tes chemins d'Est Qui vont de jardins en jardins -
Cousus de silence en silence
Colophon
Ce recueil, intitulé « Les Chambres » est constitué d'une introduction et d'un poème décliné en vingt quatre heures d'Antoine de Vial. Composé en Cochin corps 14, il a été conçu, imprimé et illustré par mes soins sur un velin d'Arches de 160gr. au format de 13x28cm à l'Atelier du Quatre de Chiffre, 77 Grande rue à Neauphle-le-Château en juin 2003.
L'édition de ce poème se répartit ainsi : 22 exemplaires de tête enrichis d'une eau-forte signée de Gilles Alfera, présentés sous couverture toilée et numérotés de I à XXII - 44 exemplaires pour la suite, présentés sous jaquette carton des Moulins de Laroque, numérotés 1 à 44 ' et huit exemplaires de chapelle dont celui du dépôt légal aux livres rares de la Bibliothèque Nationale de Paris.
L'ensemble constituant l'édition originale, chaque exemplaire étant signé par l'auteur et par l'artiste.
Antoine de Vial----- Gilles Alfera
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Plus loin aussi - Tu broies
Notre étoile au mortier
De tous les dénuements
Fenêtre de minuit -
Comme un dû - Tu nous donnes
La fontaine qui brûle
Sans recours étranger
Que tienne Ta Parole Pour exercer nos cœurs
Aux révoltes qui domptent
L'infime certitude
Urgente pauvreté Par l'exclusion Te dire
Et - dépris - Te trouver
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