De vin de vent Ton être violent
Récuse Tes témoins un à un
Pour citer en soleil des plaideurs
Sans mots à la barre des rosées
Qui lavent du soupçon jusqu'à l'ombre
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C'est de Toi que provient l'être et le jour
Je prends Ton Nom-abîme pour demeure
Sachant que je suis absence de Toi
Dans mes greniers sans cesse je T'invente
Car je suis l'oiseau délivré du ciel -
Et la terre - du songe des moissons -
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Tu fais de Ta lumière
Le chiendent de nos œuvres
Amasse Ton butin
Jusqu'aux toits de nos granges
Là où cessent Tes routes
La mer se fait menue
Pour définir plus bas
Les modes du soleil
D'hiver - on fait ces soies
Que déchirent les coqs
Alors Ton espérance
Est-ce devoir mourir
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