tout est beau ce soir - divise la braise ne rien garder - appartenir au vent prépare ta parole tel un feu sans fumée au centre du cercle - un frère interrogez vos propres traces comme une blessure J’enseigne seulement les grands brûlés du silence au pays des âmes - les Hommes se tutoient de trêve en trêve - ta Vie se fait plus vaste de sa propre nuit - la poésie fait exister l’orage se nourrit de mon secret chéri ces étoiles qui se meuvent en toi explore l’obscur comme ton dû avec la mer je partage le désir se savoir déchirure aux spasmes de l’éclair descendre en veilleur aux racines de la mer la main me reste pour te choisir encore |
Papier Hannemühle 300gr. 54x76cm. |
lâche en toi cet oiseau de sang qui lézarde l’aurore Elle seule dit : « tu » Sa liberté bataille dans les camps opposés raison - cesse ta propagande nudité est Don plus Nocturne que l’étoile - l’Espérance trop de mers entre nos mots et Toi ! deviens la chair si fine de cette aube l’Instant - Ta voilure toujours gréée n’assemble qu’à angle droit Lutter - c’est Jubiler laissé à ses propres venins - le cœur se bat longtemps la solitude assure la Parole un seul brin d’herbe justifie le vent sans amarres - pour ne rien vouloir Nue - pour être attentive corps à corps de Soleils à naître ! |
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